NOTRE DERNIERE JOURNEE (enfin presque)

Pour notre dernière journée nous devons quitter le plateau et le descendre par le col d'AROUM en face du Reg Admer (700 m de dénivelé) et là nous constatons avec appréhension la descente de blocs de pierre en lacets qui nous attend – les ânes prennent péniblement le même chemin avec leur chargement. Nous quittons la vue magnifique sur les dunes de l’Akakous et plongeons à notre tour dans la descente. Beaucoup de rochers, on ne sait pas où mettre les pieds car il faut choisir le bon caillou – la progression est longue et n’en finit pas. Nous avons une malade depuis ce matin et CHEIKH porte son sac pour alléger sa charge. Heureusement il ne fait pas trop chaud  - la moitié du groupe est devant, l’autre derrière mais nous avons le temps et pas de raison d’accélérer le pas. Je tombe deux fois, la deuxième je me fais mal aux fesses mais derrière moi, alors que nous sommes presqu’au bout, Annie fait une chute et se rattrape sur la main gauche, son doigt est luxé à 90° - vite nous la soutenons, elle s’évanouit quelques minutes quand Ibrahim instinctivement lui remet le doigt en place mais sans douleur. Elle revient à elle et nous continuons la dernière étape pour arriver au déjeuner pique-nique au pied du plateau. Nous en avons bavé un peu mais quelle splendeur de le voir d’en bas, nous narguer, mais nous y sommes arrivés et on pourrait même recommencer (une autre fois quand même !).

Comme la semaine précédente, nous arrivons à DJANET en 4x4, passons au hammam, au café SCANAIRE, retrouvons des têtes connues, au Musée de Djanet (très intéressant) au marché, dans les boutiques (achat de dattes, mandarines, bijoux, etc…) car nous repartons ce soir sur la France enfin vers minuit. Nous avons encore le temps de faire notre dernier repas dans le désert, un peu en dehors de DJANET près des dunes – la lune est pleine. Abdou, le patron de l’équipe nous rejoint et on nous prépare un repas de fête car c’est encore l’AID : brochettes de foie et cœurs de mouton enroulées dans de la crépinette, cuites sur le feu de bois = un délice et un couscous au poulet. CHEIKH commence à jouer de la guitare et chanter près du feu. Il nous donne un CD de ses chansons que nous graverons en France en souvenir. Le temps passe et nous devons rejoindre l’aéroport. Nous y allons et disons au revoir à nos guides en les remerciant – Ibrahim nous accompagne.

Je vous passe les détails, mais à 2 h du matin nous apprenons qu’il y a un surbooking et qu’il n’y aura seulement que 4 personnes de notre groupe de 11 qui pourront partir … bon ce n’est pas drôle dans un premier temps et je m’énerve auprès du Chef d’Escale mais rien à faire. Les 7 restants repartent en ville de DJANET et sont hébergés à 3 h du matin par Abdou à son agence où il y a quelques chambres, douches, WC – le confort total. Nous dormons un peu avec bonheur sur de gros matelas et avons un petit déjeuner servi par sa sœur à 8 h qui réconforte la troupe.

Nous passerons une journée très agréable à visiter la ville : le jardin d’Abdou, la vielle ville, la Palmeraie.

Finalement, quelle chance d’être restés une journée de plus à DJANET.

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LE PLATEAU N'AJJER